Cet été, les scouts pourront aller camper (presque) comme d’habitude

A l’instar des colonies de vacances, les camps scouts pourront bien se tenir cet été ! Les trois principales « branches » du scoutisme français, à savoir les scouts d’Europe (AGSE), les scouts unitaires de France (SUF) et les scouts de France (SGDF), en concertation avec la direction de la jeunesse de l’Éducation populaire et de la Vie associative, ont communiqué il y a quelques jours aux unités locales des protocoles sanitaires précisant les conditions dans lesquelles allaient se tenir les activités de l’été.

Du côté des unités scoutes du diocèse de Dijon, c’est un réel soulagement. Marie-France Spillmann, commissaire de district guides chez les Guides et Scouts d’Europe, explique : « On pensait que les conditions de camp serait beaucoup plus restrictives. Avant l’annonce du gouvernement, on a fait travailler nos chefs d’unité sur leurs dossiers de camp, sans savoir ce qui allait être décidé ».

Activités en petits groupes privilégiées

Les camps de cet été se tiendront dans une atmosphère évidemment différente de celle des années passées. Tout d’abord parce qu’il faudra que les jeunes se lavent les mains très régulièrement et, dans certains cas, portent un masque. La distanciation d’un mètre devra être respecté dans les tentes, et les activités en sizaine ou en patrouille seront privilégiées au détriment des activités en groupe plus important. Voilà pour les « contraintes ».

« Contre toute attente, les raids et les explorations sont autorisés. Le scoutisme qu’on va pouvoir pratiquer va être quasiment habituel, au niveau de la pédagogie. Ce n’est pas un problème si les activités sont davantage réalisées en équipe ou en patrouille. Pour les veillées, ils devront faire preuve d’imagination ; c’est l’essence même du scoutisme ! », souligne Marie-France Spillmann.

Gare à l’effet « post-confinement »

Néanmoins, les chefs d’unité devront composer avec des jeunes qui auront peu vécu ensemble, en raison de l’annulation des camps de Pâques et autres week-ends de troupe…

« Il faudra être vigilant quant à l’attitude des enfants, qui sont restés longtemps confinés et dont ce sera pour la plupart la première activité au grand air depuis des mois. On fera aussi attention au budget, car certaines familles ont perdu de l’argent en raison de l’arrêt de l’activité économique ou du chômage partiel… », note Marie-France Spillmann.

Pour autant, éclaireurs, jeannettes, guides et autres louveteaux n’attendent qu’une chose : faire leur sac et partir à l’aventure !

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